Dans le nord du Québec, juste après la Seconde Guerre mondiale, une jeune femme inuite est violée par un soldat américain d’une base militaire située près de son village. Déchirée entre deux mondes après la naissance de son fils aux cheveux blonds et aux yeux bleus, elle s’efforce d’accepter les implications de son double héritage. Adaptation du roman La rivière sans repos de Gabrielle Roy. Coproduction Nunavut-Québec.
Tia, une jeune réfugiée syrienne arrivée récemment à Montréal, est transportée par magie dans l’Arctique où elle se lie d’amitié avec Piujuq, une jeune Inuite de son âge. Mais lorsque quelque chose de mystérieux menace le retour de Tia, les filles doivent se plonger dans un voyage rempli de mythes et de légendes inuits pour ramener la jeune fille à la maison. Tourné à Montréal et au Nunavut. Réalisatrice : Lucy Tulugarjuk.
SOL est un hommage émouvant à Solomon Tapatia Uyarasuk, un jeune Inuk charismatique, acrobate amateur, musicien et poète, qui a été retrouvé mort dans le commissariat d’Igloolik en 2012. Il avait 26 ans. La police suggère un suicide, mais deux ans après la mort de Solomon, sa famille et ses amis attendent toujours une réponse officielle concernant les circonstances de sa mort. Ce portrait compatissant examine les problèmes sous-jacents du suicide chez les jeunes Inuits dans le Nord canadien tout en enquêtant les évènements derrière la mort tragique de Solomon.
Anna, une Montréalaise, et son fils de 14 ans, Tomas, se rendent dans le Haut-Arctique afin qu’il puisse rencontrer pour la première fois la famille inuite de son défunt père. Tomas est curieux de découvrir la culture de son père, mais ce dernier n’est plus là pour lui montrer le chemin. Pour sa mère et sa famille inuite, la joie du retour au pays se mêle aux souvenirs d’un chapitre bref et douloureux de leur histoire commune. Au cours des deux semaines qui semblent se fondre en une longue journée sous le soleil de minuit, Anna et Thomas s’efforcent de tisser des liens avec la famille qu’ils ne peuvent plus ignorer.
En 1840, deux familles inuites isolées se réunissent pour une célébration après de nombreuses années de séparation. Ces gens n’ont jamais rencontré de Blancs, bien que des rumeurs circulent à leur sujet. Lorsque Ninioq, une vieille femme, sa meilleure amie, Kuutujuuk, et son petit-fils, Maniq, quittent le campement pour aller sécher du poisson sur une île éloignée, une étrange maladie s’attaque à ceux qu’elles ont laissé derrière elles . Après la mort de Kuutujuuk, Ninioq et son petit-fils se retrouvent seuls au monde et doivent trouver les moyens et la volonté de survivre. Le film a remporté le prix du meilleur premier film canadien au Festival international du film de Toronto en 2008.
Dans la lignée de la culture orale inuite, ce film est un documentaire qui explore les questions de la famille, de la communauté, du soi, de l’environnement et de la culture. Des enfants et des adolescents d’Igloolik ont participé à un camp d’été où ils ont pu parler ouvertement de leurs préoccupations. Les aînés parlent de l’importance de l’Acte de raconter dans leur culture et nous sommes témoins des défis et des victoires de la transmission de cette importante tradition aux jeunes d’Igloolik d’aujourd’hui.
En tant que première femme à participer et à gagner la course d’attelage de chiens «Nunavut Quest», Denise Malliki est une grande source d’inspiration pour de nombreux (ses) jeunes Inuits ainsi qu’une ambassadrice convaincante de la culture et des traditions.
Sur l’île de Baffin, deux montagnes de minerai vont être abattues à Mary River. Certains résidents d’Igloolik réagissent à ce développement : ils craignent que ce développement industriel ne détruise leur environnement et les mammifères marins, ainsi que leur culture et leur mode de vie de chasseurs. Sur la carte permet aux citoyens inuits d’exprimer leurs préoccupations et d’exposer leurs points de vue sur le développement de l’industrie minière ayant lieu sur leurs territoires.
Certaines organisations inuites du Nunavut veulent ouvrir la voie à l’exploitation de l’uranium. Certains habitants du Nunavut souhaitent exprimer leurs préoccupations et ont créé une organisation de citoyens pour demander une enquête publique : le Nunavut doit-il ouvrir la voie à l’énergie nucléaire ou non ?
Susan Avingaq, couturière renommée d’Igloolik, a réalisé cet hommage à l’artisanat des vêtements traditionnels de sa région.
Enracinée dans la tradition, l’adoption est une réalité que toutes les familles inuites ont connue. Dans la culture inuite, l’adoption d’un enfant par un parent, un ami ou une connaissance est une pratique courante. Marie-Hélène Cousineau, la mère adoptive d’Apak, a vécu de nombreuses années à Igloolik, une petite île située au sud-ouest de l’île de Baffin, dans l’Arctique. Elle raconte l’histoire de l’adoption d’Apak dans son contexte culturel.
Abandonnée par son père, un officier blanc de la Gendarmerie Royale du Canada, Vivi Kunuk a été adoptée par la famille inuite de sa mère qui l’a élevée comme un garçon. Ce n’est là qu’un chapitre remarquable de sa vie. Avec son mari Enuki, elle a élevé huit enfants, dont le cinéaste primé Zacharias Kunuk, en vivant la majeure partie de l’année sur les terres, comme le faisaient ses ancêtres nomades avant la création des colonies gouvernementales dans les années 1950. Sur un cap de l’île de Baffin, entourée de ses petits-enfants, elle raconte son destin. L’histoire des changements vécus par le peuple inuit au cours des soixante dernières années est contenue dans les récits de Vivi Kunuk.
Voyageuses est un documentaire expérimental sur les relations entre la réalisatrice Marie-Hélène Cousineau et les femmes d’Arnait Video Productions. Le film est un autoportrait et une exploration des distances parcourues avec courage dans la vie de femmes d’Igloolik, à travers l’espace et le temps, les cultures et les défis personnels.
Charlie Pisuk est votre oncle, votre cousin, votre beau-frère. Qu’avez-vous à dire sur lui ? Quelqu’un écoute… Un faux documentaire qui souligne la problématique des évaluations psychologiques en situations interculturelles.
Umiaq est un documentaire sur un groupe d’anciens d’Igloolik, qui décident de construire un umiaq, un bateau recouvert de peaux de phoques. En inuktitut.
Ningiura est une fiction expérimentale basée sur des histoires orales authentiques, des connaissances traditionnelles et la réalité contemporaine d’Igloolik aujourd’hui. Une aînée et sa petite-fille apprennent à se connaître et à s’apprécier après une tragédie familiale.
Un aqtuqsi est un rêve dont on doit se réveiller, un cauchemar paralysant. «J’ai décidé de mettre mon aqtuqsi en vidéo. C’est très intéressant, car ce n’est pas un cauchemar ou un rêve ordinaire : un aqtuqsi est quelque chose qui peut vous paralyser pendant votre sommeil.» Mary Kunuk.
Dans cette œuvre animée par ordinateur, Mary Kunuk explore des histoires et des chansons de sa propre enfance. Comme elle l’a dit, «les enregistrer sur vidéo est ma façon de les garder vivantes».
Cette vidéo est un portrait de deux femmes d’Igloolik : Madeline Ivalu (Piujuq) et Susan Avingaq (Angutautuq). Piujuq se traduit par «joli visage» et Angutautuk par «jeune homme fort». Il contient des images des deux femmes participant à des événements communautaires. Elles interprètent de nombreuses chansons traditionnelles. Les illustrations informatiques créées par l’artiste Mary Kunuk font partie intégrante de la vidéo.
Le qulliq est la lampe à huile de phoque et poêle d’autrefois, la seule source de lumière et de chaleur. Les femmes racontent l’histoire en paroles et en chansons alors qu’elles installent le qulliq dans leur igloo.
Rose Ukkumaluk, une aînée d’Igloolik, raconte l’histoire d’Attagutaaluk, une femme qui a survécu à une famine et qui est devenue une résidente honorée d’Igloolik.